Le moyen que j’ai trouvé pour naviguer les périodes troubles propices à de profonds changements, c’est d’accueillir ce qui se passe, sans résister.
J’ai appris à accepter :
– que je ne contrôle absolument rien. Au contraire, plus je lâche prise et m’abandonne à ce qui est, même si c’est douloureux, plus l’univers me montre des chemins complètement insoupçonnés,
– que toutes les émotions qui surgissent et vont dans tous les sens m’apprennent à être présente à ce qui est, respirer d’autant plus pour me recentrer et observer l’é-motion comme de l’énergie en motion qui me transmet une information.
– qu’il est inutile de faire, faire, faire pour changer ce qui est déjà. J’accueille et je prends le temps d’être. J’accepte d’être imparfaite et de ne pas savoir. J’accepte d’être troublée, déséquilibrée. Je ne me force plus à parfaire. Lorsque je suis épuisée, j’écoute mon corps et je m’honore.
Accepter n’est pas de la pensée positive. Accueillir ce qui est et s’accepter complètement est preuve d’amour véritable inconditionnel qui donne la guérison dont nous avons tant besoin.
S’accepter prend en compte ce qui ne va pas dans notre vie. Nous donnons le droit à ce qui ne va pas d’exister, d’être là, en se disant que ça va aller.
Nous nous donnons le droit d’être humain, de composer avec ce qui nous est présenté et d’apprendre.
Nous lâchons toute résistance qui veut tout contrôler et qui résiste ce qui est.
En acceptant, nous sommes le présent, véritablement. Nous récupérons notre puissance au lieu de la donner à la résistance qui veut à tout prix nous enlever du moment présent avec nos peurs du passé et de l’inconnu.