Aurore Fagnen
Mon histoire avec le Reiki
Ce n’est que bien plus tard que j’ai découvert le Reiki, par un pur et heureux hasard. J’expérimentais à l’époque de ma vingtaine ce qu’on appelle « la nuit obscure de l’âme », où tout allait mal dans ma vie. Bien que je vivais le rêve d’actrice à New York, j’étais profondément déconnectée de moi-même, avec une sérieuse tendance à l’auto destruction : l’estime de moi-même était proche du néant, j’entretenais des relations toxiques avec les hommes, la nourriture, l’alcool, ma carrière.
Mon ombre était aux commandes de ma vie, posant un voile sombre sur mon discernement. Je n’avais plus aucun moyen de m’en sortir, j’étais désespérée et épuisée physiquement, émotionnellement, mentalement. La dernière once d’énergie était sortie de moi, jusqu’au jour fatal où je ne pouvais plus sortir de mon lit. Cette ombre avait rongé les os de mon corps blanc et froid. J’étais coincée. Le besoin de survivre fut foudroyant : il fallait que je trouve une solution.
C’est alors que la spiritualité s’est présentée à moi comme le remède évident. Je me reconnectais à la vie avec le yoga, la méditation. Un jour, une amie m’annonça qu’elle voulait faire une formation de Reiki. Je ne connaissais pas cette pratique mais j’étais tellement désespérée que j’étais prête à tout essayer.
Je n’oublierai jamais mon premier soin : une femme, qui faisait partie des élèves et que je ne connaissais pas, s’était portée volontaire pour que je lui fasse du Reiki. Je laissais mes mains scanner son corps et se poser sur ses hanches. Beaucoup de chaleur s’en dégageait et je faisais confiance au processus.
Une fois le soin terminé, cette femme me prit dans ses bras, en larmes, m’avouant qu’elle venait d’avoir un cancer aux ovaires et qu’elle avait senti une bascule énergétique en elle. Ce qui fut un choc pour moi n’était pas surprenant pour mon maitre Reiki : « tu es une guérisseuse », me disait-elle. Je ne l’écoutais qu’à moitié car je n’y croyais pas.
« Guérisseuse, qu’est-ce que ça veut dire ? Comment prétendre soigner quelqu’un si je ne suis même pas capable de prendre soin de moi ? »
J’étais à la fois surprise et enthousiaste, pensant au défi que j’avais secrètement lancé à l’Univers. Après 3 heures de Reiki, je n’étais pas fatiguée, bien au contraire : radieuse, j’étais pleine d’énergie et je me sentais profondément à ma place, alignée avec mon être essentiel.
Le lendemain : on me demandait de nouveau pour des soins. Ainsi que le surlendemain. Il y avait clairement un message qui devait passer ! Et cette fois, je l’ai entendu ! Je suis revenue à Paris avec la ferme intention de prendre ma pratique au sérieux et de l’offrir au monde. Je suis tellement reconnaissante et honorée de contribuer au meilleur de l’humanité avec cette pratique merveilleuse qui a transformé ma vie. »
Aurore Fagnen
Praticienne de Reiki, Énergéticienne
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